Catégories sociales

Qui verriez-vous assis à côté de vous sur ce banc ?

Non non je ne parle pas de faire revivre les morts !

Encore une fois cet article n’est que l’analyse de MA PROPRE perception de la vie.

Pourquoi ce titre Catégories sociales ?

Je ne vais pas parler politique, je m’en abstiens déjà parce que je n’y connais rien et c’est un sujet des plus brûlants surtout à notre époque !

On sait qu’il y a trois grandes catégories sociales : les pauvres, les classes moyennes et les riches.

On sait que les classes moyennes deviennent presque pauvres et que les pauvres montent, grâce aux aides sociales, dans la catégorie moyenne. Quand aux riches, l’argent va toujours à l’argent.

Bon voilà résumé les catégories sociales… A MON AVIS

C’est bien tout çà mais alors de quoi je veux parler ?

Et bien du mélange de ces catégories sociales !

Peut-on se lier d’amitié avec un pauvre quand on est riche, avec un riche quand on est pauvre et avec les deux quand on est une classe moyenne ?

Et surtout la bonne question : est-ce que cela fonctionne ?

Attention ne confondez pas relations humaines de classes différentes avec du racisme, cela n’a rien à voir !

Personnellement je pense que les relations sont des plus fragiles en cas de grosse différence de catégorie sociale.

Je vais juste donner deux exemples qui sont représentatifs de ce que je pense du mélange des catégories sociales.

Il y a quelques années, une bonne poignée d’années, nous étions invités chez un cinéaste de grande renommée. Ah oui nous faisons partie de la catégorie de la classe moyenne.

Nous voilà partis dans le Var, arrivés dans une immense villa avec un jardin magnifique et une piscine digne des plus grands films de cinéma.

Je fais court…. Nous nous sommes sauvés au bout de 4 jours !

Quelle horreur !

Et bien que les riches restent entre eux, ce n’est pas pour nous. leur mentalité est terriblement terrible.

Un autre exemple :

J’ai rencontré deux couples dont l’un était plus aisé financièrement que l’autre.

Afin de se mettre au niveau du premier couple, le second voulait faire tout pareil, acheter tout pareil, vivre tout pareil.

Au final le second couple est endetté jusqu’au cou pour ressembler au premier.

Alors peut-on mélanger les catégories sociales ?
Peut-on se mélanger aux riches quand on est pauvre, aux pauvres quand on est riche ?

Moi je pense qu’on peut aider les pauvres quand on est une classe moyenne, les riches en général étant très radins à de rares exceptions près, mais je pense également qu’un pauvre à la table d’une classe moyenne se sentira gêné même si on fait tout pour le mettre à l’aise.

Alors TOUJOURS A MON AVIS, je pense que les classes de même catégorie entre elles, c’est parfait… A quelques dizaines d’euros près.

Collioure un jour, Collioure toujours

Tout comme les monuments de Paris et en particulier la Tour Eiffel, je pense que Collioure a été et sera toujours photographié des milliers de fois !

Collioure sous la tramontane sans les touristes c’est bien également !

Ce que veut une mère

Je vais commencer par un sujet qui fâche :

Les trop nombreuses critiques envers les parents sur les réseaux sociaux.

A croire que tous les parents du monde ont été ou sont de mauvais parents.

Ah ces réseaux dits sociaux qui font tant de mal !

Parce que la critique étant tellement facile que la personne qui pour de mauvaises raisons vient haïr ses « géniteurs » comme elle le dit souvent va avoir des paroles qui font faire effet de boule de neige et tout à coup vous avez un troupeau de jeunes filles qui s’aperçoivent qu’elles ont de mauvais parents.

Moi je pense que la douleur de parents maltraitants est muette en société.

Je ne nie pas que des enfants fusses ou soient martyrisés ou très mal aimés mais je réfute toutes ces tonnes d’accusation et je le maintiens fermement.

Il en faut tellement peu pour un enfant de faire passer ses parents pour mauvais, méchants, horribles…..

Mes parents à moi ont été adorables, j’ai eu une belle enfance et malgré la maladie de maman, malgré l’éloignement en tant que grands-parents car mes enfants ont souffert du manque d’amour d’un Papy et d’une Mamie, jamais je ne pourrais les haïr sur la toile ni y penser un seul instant. Ils ont fait ce qu’ils ont pu avec ce que la vie leur a mis entre les mains.

Désormais même un parent digne d’un ange passe pour un bourreau !

Je sais, certaines vont passer par là et me huer. Il y a les exceptions qui font la règle et je ne nie absolument pas que des parents martyrisants existent. HELAS …

Tout ceci pour en venir à des parents normaux.

Et parler du coeur d’une mère puisque je suis et resterais jusqu’à la fin de mon existence une maman.

Elle veut quoi une mère pour ses enfants ?

Le meilleur bien sûr mais pas que …

Qu’ils soient heureux , en bonne santé mentale et physique, en bonne santé financière ?

Oui mais pas que …

Lorsqu’une maman a plusieurs enfants, elle se réjouit quand la fratrie s’entend bien surtout quand leurs parents se sont éloignés pour diverses raisons (retraite au soleil par exemple).

Mais même quand ils sont près de leurs enfants, la solidarité, la connivence font remplir le coeur de joie d’une maman.

Ce n’est pas facile, j’en conviens car au fil du temps lorsque les enfants quittent le nid familial, ils vont faire leur vie avec un conjoint.

Il faut accepter cette nouvelle personne qui apporte un ton différent au sein de cette fratrie.

Cela peut être l’occasion de se renouveler dans ses convictions profondes, de mettre sur le tapis sa tolérance et sa bienveillance.

J’ai connu des familles (cousins/cousines) où le conjoint n’acceptait pas la fratrie et avait séparé ce bel édifice ou a contrario la fratrie qui n’acceptait pas l’intrus venu mettre la zizanie dans ce bel ensemble que forme une famille.

Quel est le rôle des parents dans ce cas ?

Bien souvent ils doivent battre en retraite car comme je l’ai dit plus haut, pour eux tout ce qui compte est le bonheur de leurs enfants. Mais ils doivent également montrer l’exemple et accueillir le nouveau venu avec sympathie et respect. De toute façon même si le choix de leurs enfants ne leur convient pas, ce sont eux qu’ils renieront. Donc motus bouche cousue. Mais j’ai également connu des parents horribles et les pauvres gendres et belles-filles avaient bien des misères avec une telle intolérance.

Et puis dans le coeur d’une maman ses poussins qui continuent à bien s’entendre, cela ne peut être que du bonheur à l’état pur.

Et comme dans notre cas à mon mari et moi, on a des gendres et belles-filles adorables, alors on peut avancer même loin des enfants avec une immense joie…

Traite les autres comme tu voudrais qu’on te traite

(sur des photos de ma dernière randonnée)

Tout le monde sera, je pense, en accord avec moi sur le fait que la société a changé et que cela est devenu bien pénible.

Chacun d’entre nous attend de la vie qu’elle nous traite avec respect.

Avec raison nous nous offusquons du comportement des autres envers nous et des incivilités à notre époque il y en a à foison.

Mais nous quel est notre comportement vis à vis des autres ?

Nous aimons être bien reçus, bien accueillis, bien estimés. Nous aimons les petits cadeaux, les invitations, les compliments.

Mais que faisons nous NOUS pour être agréables aux autres ?

Personnellement je ne suis pas du genre à attendre tout des autres et je n’invite pas pour qu’on m’invite. Je laisse parler mon coeur.

Mais lorsque je lis des citations sur le fait que donner ne doit engendrer aucun retour ou des choses de ce genre, j’appelle cela de la pure hypocrisie !

Tu ne peux pas recevoir sans jamais donner.

Tu ne peux pas offrir sans jamais t’offusquer qu’on ne t’offre jamais et je ne parle pas forcément de choses matérielles.

Donner de sa gentillesse, donner de son temps font partie intégrante du savoir bien vivre en société.

Si tu passes ton temps à attendre tout de la vie, tout des autres sans jamais rien donner, comment t’étonner qu’ensuite le vide se fasse autour de toi ?

Alors effectivement des personnes vont vous dire qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné.

Mais dans ces cas-là qui accompagne mal l’autre ?

Même un sourire est devenu rare !

Donne un sourire au passant tu verras comment tu vas peut-être changer sa journée !

Ce monde est devenu dangereux mais pas seulement à cause des incivilités et des horribles faits-divers.

Il est devenu dangereux de par nos comportements égoïstes voire égocentriques !

A contrario les personnes qui donnent sans cesse sans jamais rien attendre en retour finissent TOUTES par ressentir une frustration qui au final n’accorde plus ses lettres de noblesse au fait de savoir donner…

Il faut se rendre à l’évidence, je fais partie de la catégorie « séniors »

(sur des photos de ma dernière randonnée)

Parfois certaines personnes se croient éternellement jeunes. Non pas dans le sens où elles se comportent comme des jeunes au point d’en devenir ridicules mais elles sont jeunes dans la tête. Non pas qu’elles refusent de vieillir mais elles ne se voient pas vieillir.

C’est mon cas …

Je ne refuse pas de vieillir mais je ne m’en suis pas aperçue !

C’est dans la randonnée que je m’en suis aperçue après une chute assez importante.

J’ai commencé la rando tard, j’avais 59 ans.

Je faisais beaucoup de kilomètres avec de grands dénivelés et c’était devenu C’EST devenu une drogue.

Puis cette chute parce que je n’ai plus l’élasticité requise, je n’ai plus la souplesse indispensable pour gravir la montagne.

J’ai passé quelques jours au repos forcé et mes pensées se sont envolées vers le passé.

Cela pourrait paraître triste mais au lieu de sombrer dans la mélancolie, je ne faisais que sourire en étant très émue.

Il est loin, très loin le temps où j’étais un bébé.

Ni même une petite fille

Moi à droite de la photo avec mes 2 soeurs

On le sait, on ne retient pas le temps qui passe.

Les enfants, les petits-enfants, le destin ou plutôt la maladie qui vous enlève ceux que vous aimez profondément.

Tout ce temps, tous ces jours, ces mois, ces années sont passés comme un éclair.

On n’a pas le temps de penser à tout çà quand on est jeune. On a tant et tant à faire, à s’occuper, à aimer, protéger les siens.

Et me voilà devant l’inéluctable :

Je suis une sénior !

Hier

Aujourd’hui (avec mon mari chéri)

Mon papa va prendre 90 ans dans quelques semaines et je crains ce jour où on me dira qu’il est parti.

Nos parents font partie de nos souvenirs d’enfance et mes souvenirs d’enfant à moi sont si doux à ma mémoire.

Bon alors OK je vieillis, je suis une sénior, j’ai de plus en plus de mal à faire des randos difficiles et là je fais quoi ?

Les jeunes nous mettent facilement au rébus ne pensant pas une seule seconde qu’ils seront un jour à notre place.

Donc on n’y fait pas gaffe et on continue notre chemin avec ce que la vie a bien voulu nous donner.

Je ne peux plus courir comme une gazelle ?

Qu’importe, je peux marcher !

Je ne peux plus gravir la montagne ?

Qu’importe, les monts sont tout aussi jolis.

Je suis plus lente ?

Qu’importe, de toute façon le monde va bien trop vite et passe à côté des belles choses.

Bref, je pourrais continuer ainsi longtemps.

C’est fou ce qu’une chute remet les idées en place !

J’ai une famille formidable.

J’ai des amis que j’aime, des chiennes que j’adore.

Je me considère comme une sénior gâtée !

Conclusion :

VIVONS HEUREUX TANT QU’ON PEUT …

Relations fusionnelles

(sur des photos de ma promenade le long de la voie verte à Barcarès)

C’est quoi « être fusionnels » ?

Dans le dico on trouve les mots « complices, intimes, inséparables…. »

Est-ce si bon , est-ce sain d’être fusionnels ?

On retrouve en priorité l’enfant et le parent et bien souvent la mère et la fille, beaucoup moins la mère et le fils et parfois le père et la fille et plus souvent le père et le fils.

Mais en général il s’agit bien d’une mère et sa fille, le fils étant bien plus pudique.

Je vais passer vite fait sur mes relations avec ma dernière fille. On m’a souvent accusée d’être trop fusionnelle. J’ai arrêté de m’en défendre car tout le monde sait que les jugements des personnes qui veulent absolument avoir raison sont tenaces.

Moi je dis que je n’ai pas le choix que d’être présente car, jeune fille handicapée mentale même léger, je ne vois pas qui d’autre que moi s’en occuperait. Pourtant je crois non je suis même certaine que mon voeu le plus cher serait qu’elle ait une vie normale même s’il lui fallait partir à des centaines de kilomètres de moi.

Revenons à cet état de fusion entre deux personnes.

Il peut s’agir également d’amies, je mets volontairement au féminin car cela se voit plus entre deux femmes que des hommes.

Je vais parler de la relation mère/fille au point que la fusion les emmène vers des attitudes parfois dévastatrices aussi bien pour l’une que pour l’autre.

C’est une relation qui finit par étouffer et devenir malsaine et bien souvent pour l’enfant qui n’ose plus avoir de vie autre que celle qui épouse les pas de sa mère.

Cela peut même devenir dramatique quand l’enfant se marie et là ce sera et pour la mère et à plus ou moins long terme le conjoint de l’enfant une terrible douleur.

La mère va se sentir trahie et si elle ne sait pas tenir sa place va perturber le bon fonctionnement du couple.

La fille va culpabiliser à chaque fois qu’elle fera quelque chose sans sa mère.

Alors où se trouve la frontière entre des relations saines et l’état de fusion entre une mère et son enfant ?

Tout comme le père doit faire comprendre à son enfant étant petit que sa mère est son épouse, la mère doit prendre sur elle et s’éloigner en faisant comprendre qu’elle sera toujours là afin que son enfant puisse enfin vivre sa vie à elle et non celle de sa mère.

Un jour il faut lâcher la main de son enfant et comme je l’ai souvent écrit ici ou ailleurs, c’est très, immensément douloureux mais c’est un acte d’un amour immense envers son enfant.

Les 4 saisons de la vie

Tout comme les saisons notre vie se décompose en quatre parties.

Le printemps qui accueille le bébé qui devient un enfant puis un adolescent.

Une période qui peut nous sembler difficile avec l’entrée à l’école, la main de la maman qu’on doit lâcher, la crise d’adolescence où on a l’impression que le monde entier est contre nous et les premières amours bien innocentes.

Pourtant bien des années plus tard on aura envie de revenir au printemps de notre existence.

L’été qui éveille en nous la jeunesse, l’insouciance encore, la fin des études, le premier boulot, le premier vrai grand amour. La main de maman qu’on lâche définitivement avec un immense pincement au coeur mais l’envie de vivre notre vie avec tant de projets en tête.

C’est la saison qui dure le plus longtemps et qui pourtant passe si vite mais on ne le sait pas encore. Pourtant dans cette saison on y croisera l’automne et l’hiver où parfois notre coeur sera bien malmené par les choses de la vie.

Pour ceux qui l’ont désiré mais aussi ceux dont ce sera un long combat contre l’infertilité, la construction d’une nouvelle famille avec ce qui nous rendra fou de bonheur et dont l’immense amour ne s’éteindra qu’ à notre mort, nos enfants.

Nous sommes dans un cycle brûlant comme l’été. Amour, boulot, famille, amitiés.

L’automne n’est pas aussi gai mais il apporte un peu de répit à notre vie trépidante. C’est à ce moment là qu’on va comprendre que nous ne sommes plus indispensables et bien heureux si on arrive à être secondaires.

On y arrive avec l’arrivée des petits-enfants. On les aime sans condition mais avec à l’esprit toujours que ce ne sont pas nos enfants et que notre rôle se cantonne à les aimer, les gâter et éventuellement les garder.

J’en ai déjà parlé ici, je ne reviendrais donc que brièvement dessus, nous apprenons souvent à nos dépens, que nous serons jusqu’à l’hiver de notre existence la dernière roue d’un carrosse dans lequel on se sentait si bien.

La fin de l’automne c’est la retraite et si on a la chance d’être en bonne santé, alors il faut se réveiller et se dire qu’on a une dernière vie à vivre : la nôtre !

Bien sûr on sera parfois étonnés par certains comportements, on aura mal au ventre des injustices, on se posera mille questions et des « pourquoi » on en aura des milliers dans le ventre. On se surprendra même à culpabiliser : avons nous vraiment été de bons parents, de bons amis ? Et pourtant ……….

Mais si on ne veut pas finir flétri comme une fleur qui s’étiole au vent mauvais, alors il faudra se raccrocher à ce que la vie veut bien nous offrir. Il faudra peut-être parfois pousser des portes, celles qu’on avait jamais osé ouvrir pour enfin découvrir qu’on est une personne à part entière avec ses propres désirs.

La fin de l’automne n’est pas franchement gaie. On perd nos parents, une douleur incommensurable dont on ignorait jusqu’à présent l’impact dévastateur. Et à nous les regrets de ne pas avoir été, la culpabilité d’en avoir trop dit et pas assez fait.

C’est le début des douleurs (enfin pour moi) comme un vieux meuble qui se met à craquer de toute part. Et bien heureux celui qui n’a pas toutes ces maladies modernes (diabète, hypertension, cholestérol etc etc).

Et pourtant la fin de l’automne ce n’est pas encore la vieillesse. La vie est encore là à nous ouvrir les bras.

On vit autrement, on vit simplement, on vit pour être et ne pas paraitre. On vit pour soi en se disant qu’on a bien assez fait pour les autres.

Mais ces 3 saisons ce qui les rapproche c’est l’amour et tant que le coeur est rempli d’amour, alors ces saisons sont les plus merveilleuses du monde.

Il manque une saison dans ma simple analyse de personne ordinaire.

L’hiver ….

Je n’y suis pas encore et je vais me laisser profiter de la fin de mon été car même si je suis déjà en automne, mon coeur lui est resté en été.

La responsabilité de sa propre vie

(sur des photos de ma promenade au milieu des cerisiers en fleurs)

Je lisais tout à l’heure un article sur le blog d’une amie et son sujet m’a interpellée.

« Prendre la responsabilité de sa vie »

En voilà un grave sujet !

« Prendre la responsabilité de sa vie : voilà la preuve qu’une personne est devenue

pleinement adulte . Il n’y a rien ni personne à blâmer, ni ses origines ni ses ancêtres

ni ses parents ni le sort ! Prendre la responsabilité de sa vie, c’est dire oui. Oui à ce

que je suis, oui à ce que j’ai vécu, oui à ce qui vient ! Ce serait tellement plus confortable

de pouvoir trouver des excuses, de blâmer quelqu’un d’autre ! Parfois, cela semblerait

plus normal , car d’autres ont reçu  plus et mieux. Pourquoi n’ai-je pas eu les mêmes

chances ? Cette question reste ouverte.

 À première vue, rien n’est équitable dans la vie. Il se peut que la question à se poser

soit autre : que puis-je réaliser avec ce que j’ai reçu ? Quelle attitude, quelle manière

de vivre puis-je adopter pour transformer les obstacles sur ma route en tremplins pour

m’élever ? Être capable et désireux de prendre la responsabilité de sa vie, c’est ce qui

fait la grande dignité de l’aventure humaine ! »

Rosette Poletti et Barbara Dobbs

Et pourtant !

On dit que l’enfant construit sa vie d’adulte sur ce qu’il a vécu durant l’enfance.

On dit ces citations que je trouve absolument stupides et dénuées d’intelligence que « qui a été battu battra » « Qui a eu un parent alcoolique boira » etc etc….

J’ai rencontré des personnes tellement belles intérieurement et qui ont vécu l’enfer étant enfant.

Ce n’est pas facile de se construire quand effectivement l’enfance a été meurtrie mais c’est perdre tant d’années à croire qu’on ne sera jamais heureux.

Je déteste (et c’est mon choix) ces personnes qui se détruisent, qui font de leur vie et celle des autres un enfer en prenant prétexte qu’elles ont eu une enfance minable.

Je ne comprends pas ces jeunes devenus adultes qui s’en prennent toute leur vie à leurs parents.

Il y a tant de façons de se relever, de se reconstruire, d’être résilient !

C’est trop facile d’accuser les autres pour assouvir ses besoins de vengeance.

Car ne pas se responsabiliser, ne pas faire de son existence sa propre vie, n’est ce pas de la lâcheté ?

Lorsqu’on arrête un délinquant on rechercher systématiquement son passé, son enfance.

Combien sont-ils ceux qui on relevé la tête, ont compris qu’ils avaient leur propre vie à vivre et pas celle qui leur a été imposée étant jeune ?

Parfois il est même étonnant de retrouver un schéma classique d’enfance classique et paisible mais l’enfant trop gâté, le remariage de son parent, le deuil d’un parent, vont être des excuses toutes trouvées pour faire de sa vie un enfer et du coup un enfer pour les autres.

Pourtant la vie est belle, elle offre tellement de possibilités de s’en sortir la tête haute.

Personne n’oblige à devenir alcoolique.
Personne n’oblige à devenir brutal.

Personne n’oblige…

Alors oui « Prendre la responsabilité de sa vie c’est être digne »

Cà m’emmerde !

Oh le titre !

Si vous passez par là ne soyez pas (faussement) offusqués, le mot est inscrit dans le dictionnaire.

Et puis c’est vraiment le seul que j’ai trouvé adéquat à ce que je pense de la vie actuelle.

Pour adoucir mes mots (maux) cet article est accompagné de ma dernière randonnée sur le sentier de la capoulade à Gruissan.

Alors qu’est ce qui peut bien « m’emmerder » autant ?

Mais ma pauvre Lucette, la société actuelle, les gens en général, la politique, les médias, la publicité…..

Publicité : Tu as un domaine (comprendre un blog), si tu ne veux pas être envahi(e) de pubs faut payer. Si tu veux lire un blog tu dois systématiquement passer par la pub.

Les gens : Ce n’est pas leur faute, donc notre faute puisque je suis également « un gens ». On nous emmerde tellement de tout et de rien, faut pas manger ceci, faut pas boire cela, faut faire 10000 pas pour ne pas crever, ah non tout à coup faut faire 5000 pas, faut jeter le jambon, le saucisson sinon on va tous mourir.

Les médias : Alors là c’est le pompon ! D’une simple vérité ils transforment tout pour en faire de chauds petits pains croustillants bons à mettre sous la dent de ceux qui sont avides de commérages et de scandales. Et tout çà donne une sauce qu’on retrouve sur les réseaux sociaux et on finit par faire croire aux plus crédules que tout à coup les poules ont des dents et les chevaux peuvent voler.

Tu deviens une espèce rare, en voie de disparition, voire un extra terrestre si tu aimes le romantisme, la nature, la politesse, la gentillesse.

Oh la gentillesse ! Purée elle a disparu où ?

Tu auras de la chance si au moins une fois dans le mois tu ne te fais pas insulter parce que tu roules trop vite, trop doucement, tu vas faire tes courses un samedi mais tu devrais pas parce que tu es retraité(e).

Tu vis dans une région qui manque cruellement d’eau, surtout ne va pas dire que la nature est belle, que ta région est formidable, on va te sortir « ah oui mais quel désastre cette sécheresse ».

Mais ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii on le sait !

Mais voilà (tiens comme la chanson voilà voilà voilà voilà qui je suis) moi j’admire la nature, à mon échelle je ne peux pas faire revenir la pluie même en dansant toute la nuit.

Et je ne suis aucunement responsable de l’état de cette sécheresse. Non parce que j’en vois venir avec leur morale à deux balles, surtout ceux qui ne savent pas balayer devant leur porte.

Ca m’emmerde ce manque de plaisirs parce qu’il faut apparemment toujours faire la gueule, comme si ne pas jouir de la vie, de ses côtés positifs allaient empêcher les guerres.

Vous est-il arrivé de croiser une personne et lui sourire ?

Une fois sur mille la personne va vous répondre par un sourire, sinon dans ses yeux on voit la terreur, celle d’être rackettée ou pire violée !

D’ailleurs vous ne pouvez plus lire un journal, écouter les infos sans qu’un acteur ou une actrice dépose plainte pour viol. Attention je ne dis pas que cela n’est pas vrai. Mais je trouve un peu fort de café de se réveiller 30 ans après. Mais voilà comme ils sont très généreux, ils font çà très certainement pour les prochaines célébrités afin que ce ne soit « plus jamais ». Et comme ils sont célèbres, il faut que le monde entier participe à leur drame.

Et bien moi, désolée mais je vais pleurer sur un enfant qui vient de perdre ses parents dans un incendie, sur une famille qui vient de se noyer dans le fleuve en furie mais pas sur des acteurs qui tout à coup se réveillent.

Mes mots sont durs ?

Et bien réfléchissez parce que c’est la triste réalité.

Alors moi, contre vents et marées, je veux croire au bonheur, je veux espérer des lendemains meilleurs, je veux sourire aux autres, je veux être aimable, je veux…

AIMER SIMPLEMENT …

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