Ma toute première randonnée

JJ

J’ai découvert la randonnée très tard.

Avoir une famille nombreuse implique certains sacrifices dont le don de soi.

J’ai abandonné une belle carrière qui se profilait et j’ai mis en sourdine tous mes souhaits de femme pour n’être plus qu’une mère et une épouse attentionnée.

Cela fait « kitch » ? Que nenni ! Ne vous y méprenez pas, ce furent mes plus belles années tant j’aimais pouponner, voir évoluer mes amours même si parfois je subissais les emmerdes sans les amis.

Les amis quand on élève une « smala » disparaissent les uns après les autres.
Peu importe, nous n’en avions pas besoin. Nous avions bien plus que des amis: l’amour et l’affection avec un grand A.

Les enfants, çà grandit et çà part vivre sa vie.

Oh cette période où je pleurais presque chaque jour comme si on m’avait coupé les membres. En fait c’est mon ventre maternel qui hurlait, le cordon ombilical qui m’étranglait de chagrin.

Cette période, fort heureusement car très douloureuse, est passée. D’autres souffrances sont apparues mais là n’est pas le thème de cet article.

Donc, pour en revenir au sujet de mon article (vous verrez, au fil du temps, je suis très bavarde sur l’écran et je m’égare souvent) je me suis mise à m’occuper de MOI vers l’âge de 56 ans.

Et ce fut une révélation, une passion naissante et débordante. Mais non pas moi… La randonnée !
J’ai usé pas moins de 5 appareils photos (je les fais tomber) !

Ma toute première rando ce fut pour immortaliser la Bretagne, là où vivaient mes parents et l’une de mes soeurs et où vit encore mon papa (j’ai perdu ma maman en 2017, je ferais un article sur la perte d’un être cher) et ma soeur.

J’ai une passion pour cette région pourtant bien critiquée par ceux qui n’y connaissent rien (enfin c’est mon avis car qui dit passion ne dit pas forcément objectivité quoi que la Bretagne hein !)

J’ai recherché les photos et j’ai retrouvé ceci que je partage avec plaisir.

Un monde parfait

Le monde dans lequel nous évoluons fait peur !

Il n’y a plus de place pour la tolérance, le respect mutuel, l’empathie.

Les jugements de valeur fusent et ne sont en général que le fruit de l’imagination des plus bêtes et méchants.

Les écoles sont condamnées à la violence verbale, voire physique.

Dans la rue on ne se voit plus, on ne se regarde plus et si on ne s’ignore pas, on se regarde « en chien de faïence ».

Gare si vous sortez du moule bien établi par une société qui se dit vertueuse et n’en a que le nom.

Il parait que c’est un monde parfait !

J’aurais aimé que mes petits-enfants évoluent dans cette époque bénie de mon enfance.

On riait, on jouait dans la rue, les mamans papotaient entre elles, on pouvait s’habiller « à la babacool » cela ne dérangeait que les plus pincés.

A l’école nous avions la leçon de morale avant toute chose, et la parole de l’enseignant était sacrée et il était respecté par les parents au même titre qu’un médecin ou policier, ce qui cadrait très certainement les élèves.
Je ne dis pas qu’il n’y avait pas de dérives, il y a toujours eu des brebis galeuses dans un troupeau mais rien de ce qu’il se passe désormais et fait sans doute plus peur que la pandémie dont le monde est victime depuis un an.

Ainsi va la vie ?

NON ce n’est pas la vie ce monde bizarre, cruel et d’une immense intolérance.

Moi au temps de l’enfance insouciante et si merveilleuse

La vie de couple

Chaque époque a ses avantages et ses inconvénients. Le choc des générations a toujours existé. Il est donc, je pense, normal que je sois étonnée du comportement relationnel des jeunes couples par rapport à ceux de mon âge.

J’ai l’impression que tout va trop vite. On se connait à peine, on se met en ménage et on entre ainsi à vif dans les problèmes inhérents à la vie.

Certains couples se mettent ensemble, un bébé déjà en route sans vraiment se connaitre et surtout s’apprécier.

Les séparations, les familles monoparentales, les gardes alternées ont explosé !

Et l’amour dans tout çà, le respect mutuel, l’apprentissage de la vie à deux ?

Peut-être que les jeunes couples ont cet avantage de ne pas s’embarrasser de questions ?

Ca ne va plus ? On se sépare…

Pourtant, sans doute suis-je de cette génération très ou trop classique où lorsque j’ai trouvé ma moitié, je tiens à la garder.

Pourtant rien n’est facile dans cette vie de couple et tenir bon est gage d’amour.

J’ai été mariée une première fois, sans amour mais ce serait une trop longue histoire.

Les dégâts collatéraux sont souvent, voire toujours tournés vers les enfants.

Pourtant j’admets une profonde intelligence chez ces jeunes couples lorsqu’ils se séparent afin de protéger au mieux leur progéniture.

Alors qu’est ce qui fait qu’un couple dure et perdure des années ?

Trois petits mots mais O combien importants :

RESPECT

ECOUTE

TOLERANCE

et l’amour mutuel fait le reste.

Ainsi va la vie …

L’art et la manière d’être une bonne mamie

Toutes les mamans s’accordent à dire que le plus dur métier mais le plus passionnant est celui d’être mère. J’ai été une vraie « mamma ». Et le passage obligé de l’envol de mes oisillons fut très difficile.

Puis on devient grand-mère. Beaucoup s’accordent à dire que c’est le second plus beau métier du monde. Sauf que ce n’est pas, ce n’est plus un métier car on a juste à aimer, chérir et gâter.

Y a t-il différents tableaux de mamies ?

OUI

La mamie qui est toujours présente, attentive, câline, divine quoi ! Sur les réseaux sociaux elles ne parlent que de leurs petits-enfants placardant des tableaux idylliques.

La question que je me suis posée souvent mais que je ne me pose plus

« suis-je une bonne mamie » ?

Alors c’est simple, j’adore garder mes petits-enfants… sans leurs parents !

Je ne suis pas démonstrative, je suis débordante d’affection… à l’intérieur mais voilà si c’est intérieur çà ne se voit pas à l’extérieur et on se retrouve vite cataloguée de grand-mère « fatiguée ou indifférente ».

Je ne saurais nier que j’aime les voir arriver, les écouter parler ou rire ou jouer, mettre un joyeux bazar dans la salle de jeux qu’on a créée rien que pour eux mais j’ai un soupir de soulagement quand ils repartent. Mais… çà ne se dit pas car là on passe inévitablement pour une mauvaise mamie.

Il y a encore peu de temps, cet état d’esprit me révoltait car personne ne connait la générosité de mon coeur. J’ai lâché prise car personne n’a jamais réussi à se battre contre des moulins à vents.

Ma plus belle récompense c’est quand mes petits-enfants me disent « je t’aime fort mamie » Les jeunes enfants ont cette capacité à ne jamais juger.

Les gâter ? Je le fais à ma manière puisque nous ne sommes pas riches. Evidemment il y a les cadeaux de naissance, anniversaire, Noël et toutes ces fêtes devenues bien commerciales.

Mais pour moi gâter mes petits-enfants c’est leur offrir le goûter qu’ils aiment, regarder des dessins animés avec eux, rire avec eux. Ca vaut tout l’or du monde !

Et au final, si la maman toute sa vie s’en fait pour ses enfants, il en est de même pour ses petits-enfants mais on doit rester à notre place de mamie car il y a les parents avant tout.

Ainsi va la vie …

Boules de poils, boules d’amour

J’ai un amour sans faille pour les chiens. Je crois du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu avec des animaux. Chez mes parents, il y avait des chien, chat, oiseaux et même une fois maman en allant sur le marché a ramené 2 canards qu’elle a élevés comme des chiens ! Octave et Gustave.

Dans ma vie d’adulte je me suis contentée d’avoir des chats et des chiens. Habitant à la campagne, pour une raison évidente de sécurité, nous avons arrêté d’adopter des chats. Soit on les retrouvait sur la route écrasés, soit on ne les revoyait jamais.

La perte d’un animal peut sembler presque superficielle pour certains, pour moi c’est à chaque fois un cruel chagrin.

Aïka et Cyara sont nos deux Golden Retriever décédés il y a peu, l’une d’empoisonnement et l’autre de maladie.

Aïka était la maman de Cyara et également celle de Frimousse qui vieillit doucement près de nous avec ses jeunes soeurs, des bergers australiens.

Je ne voyais que par la race du Golden Retriever. Mon mari désirait à sa retraite adopter un berger australien et c’est ainsi qu’est entrée dans notre vie notre belle et si intelligente Nessy.

Je n’ai jamais connu de chien aussi gentil, aussi doux, aussi intelligent, aussi câlin.

Nessy nous a donné il y a presque 3 mois une adorable petite puce qui s’est dotée de l’intelligence de sa maman mais elle est d’une espièglerie à faire rire ou bondir. Nous rions plus que nous bondissons car il suffit qu’elle nous regarde de ses beaux yeux pour qu’on fonde de tendresse.

Où est passé le temps ?

Ce matin j’emmenais mes petites-filles à l’école, ce que je fais rarement sauf quand leur papa a besoin de moi.

Les souvenirs sont remontés en moi comme un livre ouvert sur le passé. Tant d’années sont passées de ce temps où je prenais mes propres enfants par la main et les déposais à l’école.

Mais tout ce temps, pourquoi est-il passé si vite ? Tout à coup on se réveille et on a l’âge d’être une grand-mère. Mes tout petits sont de grands et beaux jeunes hommes et de magnifiques jeunes femmes. Ils m’ont lâché la main pour prendre celle de leurs propres enfants.

Nostalgie d’un temps heureux, différent de maintenant et pourtant mon coeur de mère est aussi profond et rempli d’amour.

Ainsi va la vie …

Le premier jour de ma nouvelle vie

Petite, j’avais dit à ma grand-mère que je voulais beaucoup d’enfants. J’ai eu beaucoup d’enfants.

Les années ont défilé, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le départ, le blues dit syndrome du nid vide.

Puis les petits-enfants (8 actuellement) et un jour on se réveille, on se regarde dans le miroir et on se dit « mais ta vie personnelle à toi, tu en as fait quoi » ?

Alors je me suis réveillée, on a eu un beau projet et depuis 3 ans je navigue entre Normandie où est mon coeur de mère et de mamie et le Sud catalan où est ma vie de femme.

C’est un plaisir incroyable, une saveur exquise dont je ne peux plus me passer.

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