(sur des photos de ma promenade au milieu des cerisiers en fleurs)
Je lisais tout à l’heure un article sur le blog d’une amie et son sujet m’a interpellée.
« Prendre la responsabilité de sa vie »
En voilà un grave sujet !
« Prendre la responsabilité de sa vie : voilà la preuve qu’une personne est devenue
pleinement adulte . Il n’y a rien ni personne à blâmer, ni ses origines ni ses ancêtres
ni ses parents ni le sort ! Prendre la responsabilité de sa vie, c’est dire oui. Oui à ce
que je suis, oui à ce que j’ai vécu, oui à ce qui vient ! Ce serait tellement plus confortable
de pouvoir trouver des excuses, de blâmer quelqu’un d’autre ! Parfois, cela semblerait
plus normal , car d’autres ont reçu plus et mieux. Pourquoi n’ai-je pas eu les mêmes
chances ? Cette question reste ouverte.
À première vue, rien n’est équitable dans la vie. Il se peut que la question à se poser
soit autre : que puis-je réaliser avec ce que j’ai reçu ? Quelle attitude, quelle manière
de vivre puis-je adopter pour transformer les obstacles sur ma route en tremplins pour
m’élever ? Être capable et désireux de prendre la responsabilité de sa vie, c’est ce qui
fait la grande dignité de l’aventure humaine ! »
Rosette Poletti et Barbara Dobbs
Et pourtant !
On dit que l’enfant construit sa vie d’adulte sur ce qu’il a vécu durant l’enfance.
On dit ces citations que je trouve absolument stupides et dénuées d’intelligence que « qui a été battu battra » « Qui a eu un parent alcoolique boira » etc etc….
J’ai rencontré des personnes tellement belles intérieurement et qui ont vécu l’enfer étant enfant.
Ce n’est pas facile de se construire quand effectivement l’enfance a été meurtrie mais c’est perdre tant d’années à croire qu’on ne sera jamais heureux.
Je déteste (et c’est mon choix) ces personnes qui se détruisent, qui font de leur vie et celle des autres un enfer en prenant prétexte qu’elles ont eu une enfance minable.
Je ne comprends pas ces jeunes devenus adultes qui s’en prennent toute leur vie à leurs parents.
Il y a tant de façons de se relever, de se reconstruire, d’être résilient !
C’est trop facile d’accuser les autres pour assouvir ses besoins de vengeance.
Car ne pas se responsabiliser, ne pas faire de son existence sa propre vie, n’est ce pas de la lâcheté ?
Lorsqu’on arrête un délinquant on rechercher systématiquement son passé, son enfance.
Combien sont-ils ceux qui on relevé la tête, ont compris qu’ils avaient leur propre vie à vivre et pas celle qui leur a été imposée étant jeune ?
Parfois il est même étonnant de retrouver un schéma classique d’enfance classique et paisible mais l’enfant trop gâté, le remariage de son parent, le deuil d’un parent, vont être des excuses toutes trouvées pour faire de sa vie un enfer et du coup un enfer pour les autres.
Pourtant la vie est belle, elle offre tellement de possibilités de s’en sortir la tête haute.
Personne n’oblige à devenir alcoolique.
Personne n’oblige à devenir brutal.
Personne n’oblige…
Alors oui « Prendre la responsabilité de sa vie c’est être digne »
Malheureusement ou heureusement, notre vécu dans l’enfance est déterminant pour notre vie d’adulte. Parfois, certains n’ont pas pu être une personne autreavec un comportement différent. Bien sûr, ce n’est pas une généralité, mais parmi les adultes à problème, quasiment tous ont eu un passé difficile où douloureux.
On ne devient pas alcoolique par hasard, ni tueur en série, non plus.
Le passé de ces personnes n’est pas une excuse, mais une réalité. Elles n’ont pas pu avoir le choix de leur propre vie.
Encore un sujet de discussion très intéressant.Dommage que ce soit en quelques mots, ici. Dommage de ne pouvoir débattre de vive voix.
Bon week-end à toi.
Bisous .
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